Et d'abord, un extrait des commentaires du cabinet d'avocats sur le projet de campagne de com' de l'ex-maire à la veille des municipales de 2008, où est souligné le caracère "inhabituel" de cette campagne.

Il s'y ajoute, en janvier 2008, le "programme" de l'action coup de poing contre le MK2 "bibliothèque"

Cette instrumentalisation politique du conflit avec MK2 n'a pas suffi pour que l'ex-maire conserve son poste. Mais Stéphane Goudet a conservé le sien. Et a immédiatement affiché son soutien politique à l'ancien maire - lequel, dans le déni de sa défaite, avait déjà entamé sa campagne électorale en vue de 2014. On peut relire son édito dans le premier journal du cinéma municipal publié après la victoire de la liste de Dominique Voynet. Un tel édito est très loin de la neutralité que l'on pouvait attendre du directeur d'un des principaux équipements culturels de la ville, qui plus est salarié de la ville, et dans une publication municipale. Par naïveté ou par volonté d'apaisement, le poste de Stéphane Goudet n'avait pas été remis en cause. La suite des évènements a montré que ce fut une erreur.

Cela remonte à 6 ans, mais ce qui se passe depuis un an est dans la continuité de cette politisation. La crise actuelle y a ses racines.

Déjà publié
Post 1 : réponses à de fausses accusations de Stéphane Goudet (5/1/14)
Post 2 : La défense du cinéma comme service public local par les écologistes (31/1/14)
Post 3 : Le chevalier noir des multiplexes se mue en chevalier blanc de l'art et essai
Aujourd'hui
Post 4 : Quelques documents sur le basculement du Méliès en 2008 en objet politisé par JP Brard et S Goudet
A venir (en principe)
Post 5 : « Mon cinéma » : Le Méliès comme objet privatisé
Post 6 : l'accord secret entre UGC / MK2 et Dominique Voynet
Post 7 : Sur les problèmes de programmation
Post 8 : La crise de 2013